IT'S TIME TO SAY GOODBYE.

Citation :

ADAM BLACKWELL
CREDIT ~ tumblr.

SOMEBODY I USED TO KNOW.
NOM ~ écrire ici. PRÉNOM ~ écrire ici. AGE ET DATE DE NAISSANCE ~ écrire ici. LIEU DE NAISSANCE ~ écrire ici. OCCUPATION ~ écrire ici. STATUT ~ écrire ici. GROUPE~ écrire ici.

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YOUR HAND IN MINE.
En quelques points, présentez-nous les vices, habitudes et les goûts de votre personnage. Vous devez présenter un minimum de six points. (effacer ce message lors de la rédaction de votre fiche).
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Veuillez répondre aux questions suivantes en un minimum de cinq lignes (en sachant que la taille du forum est assez réduite quand même), (effacer ce message lors de la rédaction de votre fiche.
~ Comment avez-vous vécu l'abandon de vos parents ? Était-ce une bonne chose ou bien en avez-vous souffert ? Aujourd'hui, avec du recul, comment envisagez-vous l'avenir ? répondre ici. (si vous faites partis des gens qui avaient déjà perdu leurs parents par le passé, la première question n'a pas lieu d'être, ni la seconde. Mais merci de répondre à la troisième.)
~ Comment a été la "colocation" avec les autres abandonnés ? Vous est-il arrivé d'avoir envie de fuir de la ville ? Pourquoi n'avez-vous rien fais ? répondre ici.
~ Cette expérience vous a-t-elle changé ? répondre ici.

COME BACK WHEN YOU CAN.
Certaines personnes, quand elles font une apparition dans votre vie, deviennent très difficiles à oublier. Il y a d’abord eu mes parents qui, sans aucune explication, ont décidé de quitter la maison pour on ne sait quelle destination. Le matin même de leur départ, j’avais découvert que je n’étais pas le seul à avoir du faire face à cette expérience. Après quoi, on est venu me chercher chez moi et m’a demandé de quitter la maison de mon enfance pour aller dans cet orphelinat ; je l’avais toujours regardé de loin jusqu’à présent et la première fois que je me suis retrouvé juste devant lui, j’ai eu la sensation d’avance doucement mais surement en prison. Encore une fois, je me suis rendu compte que je n’étais pas le seul. Que nous étions beaucoup. Trop d’ailleurs. Heureusement, un an ou deux après, j’ai eu la chance d’en sortir. Avec l’arrivée de la majorité, on nous faisait beaucoup plus confiance. Nous étions dignes de mener notre vie comme nous l’entendions. Pourtant, jamais je ne me suis senti aussi perdu que lorsque j’ai quitté les quatre murs de cet établissement qui devait renfermer beaucoup de secret. Mais je crois que ce qui me manque le plus, c’est son visage.

J’attendais son coup de fil avec impatience. Je savais qu’elle devait sortir d’ici peu de temps alors sans doute avait-elle envie de me voir une fois qu’elle retrouverait le goût de la liberté. Les autres me disaient naïf de croire une telle chose étant donné qu’elle aurait des tas d’occasions de me voir. Etre à l’orphelinat n’est pas comme être dans une prison. Il nous laisse notre liberté à condition que nous respections leurs règles et tout ce qui allait avec. « Je sais qu’elle voudra me voir. Je sais que je lui manque. » Mais elle n’a jamais appelé vous savez. Je comptais les heures, les minutes aussi jusqu’à me rendre complètement en laissant passer les secondes doucement dans ma tête. Je m’amusais à les rallonger pour ne pas avoir à me rendre compte qu’elle avait arrêté d’espérer pour nous deux. Pourtant, là-bas, notre vie avait un aspect différent, quelque chose qui m’avait donné envie de me battre. Peut-être n’avait-elle pas eu la chance de sortir au final. Peut-être qu’il lui était arrivé quelque chose. Au fond, j’avais conscience que ce n’était que des excuses que je voulais lui donner pour ne pas réaliser qu’elle m’avait laissé tomber.

Citation :

Sans aucun remords, après tout qu'importe puisque tu mentais.

« Je crois que la ville n’est pas assez grande pour nous deux. » Je ne pouvais pas mentir ; la revoir m’affectait beaucoup plus que ce que j’avais espéré. Voilà une année maintenant qu’elle avait du sortir de l’orphelinat et j’étais tout bonnement incapable de me faire à l’idée qu’elle avait préféré me rayer de sa vie plutôt que de m’y insérer pour une durée indéterminée. Elle était rayonnante, certes, mais peut-être que quelqu’un d’autre était entrain de la rendre heureuse. Après tous, nous avions tous un point commun dans les environs : un jour ou l’autre, nous avons perdu quelqu’un nous était cher, nous avons eu des difficultés à faire le deuil. Avait-elle trouvé quelque chose de différent chez un autre. «Adam, écoute … » J’hochais la tête de manière négative, la main disposée de manière à ce qu’elle comprenne que ce n’était pas la peine de s’excuser. Si j’avais eu du mal à me faire à l’idée, c’était très clair à présent et j je n’avais pas du tout envie de me replonger dans une histoire qui n’aurait plus aucun sens si elle n’en avait déjà pas eu à l’époque. « Je ne veux plus te faire perdre ton temps. Et désolé de l’avoir fait par le passé. » Peu importe ce qu’elle était entrain de faire, elle laissa tout tomber pour s’approcher de moi. En quelques secondes, elle se retrouvait à une distance qui me faisait tourner la tête et me faisait perdre pieds. Je ne pouvais m’empêcher de me sentir coupable d’avoir ce sentiment de proximité alors que nos deux esprits étaient si éloignés. « Tu ne dois pas penser ça de toi Adam. Je te jure que ce n’est pas toi. » Je ne pouvais m’empêcher d’esquisser un petit sourire, moqueur, avouons-le, avant de lui rétorquer qui se voulait assez mauvais. « C’est ta seule excuse ? Me dire que ce n’est pas moi ? Parce que tu ferais mieux de revoir tes répliques déjà toutes faites. Tu dois y penser depuis longtemps, à peu près au même moment où tu es sortie d’ailleurs. » Elle lâcha un léger soupir, se reculant un peu. Je m’attendais à ce qu’elle s’en aille, mais apparemment, elle n’était pas décidée à le faire. « Tu peux être méchant, tu sais. Tu dois comprendre cependant que je n’ai jamais voulu te faire de mal en ne te donnant pas de nouvelles. J’ai pensé que l’on devait se donner une chance de manière séparée. On était enfermés dans l’orphelinat, on a été idiots de croire que ça fonctionnerait en dehors aussi. » Elle avait raison mais je refusais tout bonnement d’y croire. « Vis ta vie. » Comme elle avait su le faire depuis longtemps.